La Fabuleuse Histoire de la Conquête de l’Eau
Ce documentaire va retracer la fabuleuse histoire de la conquête de cet or des montagnes dans le Valais : L’eau.
Description
Synopsis
Il s’agit d’un grand docu-fiction sur l’eau et son caractère vital. Une ode à cet élément qui nous constitue et dont la préservation est au cœur de la vie sur terre.
Ce documentaire cherche à retracer la fabuleuse histoire de la conquête de l’or des montagnes en Valais : l’eau. En donnant une part prépondérante à la fiction, ce film suivra le cours des années, des premiers conduits au menace actuelle du réchauffement climatique.
A la fiction, se superposeront des images d’archives rares : celles de la construction des canaux d’irrigation appelés « bisses » et celles aussi de l’arrivée des barrages qui transformeront fondamentalement la société valaisanne, qu’elle soit de montagne ou de plaine. Des barrages qui, rappelés par l’actualité, interrogent également l’autonomie énergétique de la Suisse.
C’est l’histoire réelle, devenue presque légende, que le film veut raconter, en traversant les siècles aux côtés des femmes et des hommes qui ont lutté pour améliorer leurs conditions de vie. L’ingéniosité des bisses, qui servaient principalement l’agriculture et l’élevage, ont assuré durant des décennies la survie des populations de montagne.
Pour conter, et raconter, cette fabuleuse saga, ce documentaire-fiction s’appuiera sur 3 personnages en mouvement : le père, Marius « gardien du bisse », et ses deux enfants, Léo 10 ans et Manon 11 ans.
Autrefois, le gardien du bisse assurait, avec beaucoup d’autorité, la surveillance du débit de l’eau, et veillait à la juste répartition des ressources pour chaque paysan. Ce n’est qu’au 21è siècle que les bisses perdront définitivement leur rôle agricole pour jouer celui d’un témoin patrimonial. Toujours en fonction, entretenus par des bénévoles, les bisses sont aujourd’hui un réel atout touristique et d’avantage encore, la démonstration de ce à quoi peut aboutir le génie humain.
Dans ce docu-fiction, nous suivrons 3 comédiens sélectionnés pour incarner Marius, Léo et Manon, accompagné de Colin, leur chien fidèle. Ils seront le fil rouge du récit. Leur itinérance nous invitera à la découverte de ces bisses extraordinaires, construits à mains d’homme, et situés dans la majesté des Alpes. Ulysse, le père, qui est aussi le narrateur, décrit et offre à ses enfants un récit à la fois technique, héroïque et poétique. Il usera des explications en situation et de sa voix off.
S’ajoutera en transparence, la voix de l’eau. L’eau qui jaillit, qui chante, qui traverse, qui arrache, qui s’infiltre, nourrit ou ravage. La voix de l’eau est celle qui invite à la rêverie ou à la conscience. Elle questionne, accompagne ou bouscule le pas des hommes. Dans la narration, elle offre l’avantage de pouvoir s’extraire par moment de l’itinéraire fil rouge pour nous faire découvrir des lieux emblématiques ou spectaculaires.
Le mélange du documentaire et la fiction a pour but de réveiller nos imaginaires et nos questionnements. La curiosité des enfants devient la nôtre, la curiosité du public. Pour la nourrir, le « gardien du bisse » empreinte plusieurs chemins et plusieurs tons. Celui du ton romanesque.
Marius parle de la sécheresse. Celle qui, certains étés, dévorait les champs que le ciel laissait sans pluie. Il raconte les hommes, courageux, qui quémandèrent à la montagne son or pour irriguer leurs cultures. La montagne signa l’accord mais en échange prit quelques vies. De ce sacrifice naquirent des canaux le long des parois.
Celui du récit historique ou de l’analyse.
Les hommes se répartirent ensuite les droits d’eau. Une équité garante de l’équilibre de la communauté. Dans le registre de distribution, c’est l’histoire de tout un village qu’on pouvait y lire. Il fut un temps où l’eau était de l’or. La
voler, source de terribles conflits, parfois même de mort.
Quant à l’histoire des barrages, elle s’adresse d’avantage aux titans qu’aux fourmis. Une histoire somme toute assez récente et qui aura contribué à la modernisation de tout un pays.
Celui de l’invitation à la contemplation du passé et du présent.
Dans leur parcours le long des bisses, les enfants vont pouvoir s’émerveiller au contact des animaux sauvages, des biches, des rapaces mais aussi des vaches de la race d’Hérens. Ils assisteront à un combat de reines dans les prés bordants le cours d’eau. Ce grand docu-fiction se veut aussi un hymne à la nature et fera la part belle aux images époustouflantes des décors alpins, cascades, rivières, barrages et glaciers par des prise de vues hautes définition et l’utilisation d’images aériennes de drones.
Il intègrera de nombreuses photos et films d’archives issues de la Médiathèque Valais et de la RTS. Des images spectaculaires et rares mises en valeur par des techniques de restauration et d’animation spécifiques afin de leur conférer une forme cinématographique.
Marius n’est pas un donneur de leçons. C’est un conteur passionné dont la sagesse captive. A l’émerveillement se superpose la conscience. Devant la construction des bisses, des étangs, des barrages, il s’inquiète aussi pour ses enfants. Recul inquiétant des glaciers, réchauffement climatique, si l’eau venait à manquer, c’est leur futur et celui de la planète toute entière qui en serait menacer. De la protection de la nature, ou de la nécessité d’agir, il en parle avec ses enfants, usant d’exemples et d’exemplarité. Sa philosophie est simple : la beauté et la poésie sont des armes redoutables pour changer l’âme humaine
Genre | Documentaire |
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Réalisation | Raphaël Blanc |
Pays | Suisse |
- Production :
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